Gérald Darmanin en tant que ministère de l’Intérieur défend bec et ongles la “police nationale”. Dans les propos d’Audrey Pulvar qui jugeait la manifestation des corporations policières de “glaçante”. En effet, la populace en képi réclamait la fin de la constitution, la fin de la séparation des pouvoirs et des droits fondamentaux. Autrement dit, il est allé soutenir une manifestation prônant clairement la dictature. Dans un pays ayant le mal démocratique où les actions brutales de la police et de la gendarmerie nationale sont décriées. On a même vu le retour sous la présidence d’Emmanuel Macron de la restauration des Voltigeurs sous le nom de BRAV. Ces derniers avaient assassiné Malik Oussékine en le passant à tabac. Il s’inscrit dans la lignée de Charles Pasqua. Une vraie brute à l’image des “antirépublicains” qu’il prétend défendre, mais c’est la République qu’il mollarde tous les jours.
Défendre la République, c’est défendre la séparation des pouvoirs comme le suggère l’article 16 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 : “Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution”. Cela permet de glacer encore plus le sang. La dernière fois que la séparation des pouvoirs a été abrogée, c’était l’Etat Français sous Pétain. C’est aussi que la République fut abolie pour un pouvoir despotique aux mains de l’extrême-droite collaborant les nazis. Audrey Pulvar a eu raison de monter au créneau tant bien que nous ne sommes pas sur la même liste politique et que nous ne défendons pas le programme. Toutefois, la position républicaine tend à soutenir les personnes qui sont attaquées par l’extrême-droite et à faire bloc contre cette dernière.
Le “premier flic de France” a par ailleurs annoncé déposer plainte au nom du “ministère de l’intérieur“. Cette instrumentalisation de la “justice” se base sur une vision très claire qu’il a vis-à-vis des “forces armées de l’Etat”. Raciste, homophobe et antisémite, son rapprochement avec les “factieux” d’extrême-droite s’inscrit dans le fait de battre la campagne électorale. Ces méthodes faisant parler de sa “majorité” et non du programme qu’il défend tend à sacraliser à l’action de la Justice comme un moyen pour faire “taire” ses opposants, mais aussi de mettre le focus médiatique sur sa personne. Il faut dire que près 88% de personnes selon un sondage estiment que la sécurité sera importante pour les élections de 2022. Ainsi, Darmanin se présente comme une figure autoritaire marchant dans les pas de Marine Le Pen. N’est-ce pas ce dernier qui avait jugé le programme lepéniste comme trop mou vis-à-vis de “l’islam politique” ?
Gérald Darmanin, le sait très bien que la “manipulation des foules” s’inscrit dans son ADN politique. Dès lors, on peut voir que sa ligne “Sarkozyste” s’inscrit dans la “tolérance zéro” sauf lorsqu’il s’agit de soutenir son ami et ancien président de la République. Toutefois, Gérald Darmanin a fait campagne sur la manifestation pour tous et a réitéré de nombreux de propos homophobes tout comme la théorie du genre de l’antisémite Farida Belghoud. Il a d’ailleurs signé un livre antisémite dans la lignée de son adhésion à l’Action Française dans sa jeunesse. Pire, le ministre est accusé de viol avec abus de faiblesse sur des femmes en demande d’aides : l’une concernant le logement, l’autre concernant l’aide juridictionnelle. Dans ces conditions, sa présence en tant que ministre de l’Intérieur se résumait avant ses différentes déclarations et prises de positions comme un entrisme de “l’extrême-droite” dans une majorité qui se prononce de “centre-droit”. Ainsi, sous les 50 nuances de sécurité qu’il défend, cela ne concerne pas l’antisémitisme, l’homophobie, les violences contre les femmes, la lutte contre la corruption, etc.
Face à cette dérive politique d’une majorité en roue libre sur les plates-bandes de l’extrême-droite. Volt propose une véritable alternative face à la réaction omniprésente au sein de la majorité et des courants situés à sa droite.